samedi 25 mai 2013

RIVAUD de la Cailleterie

Cette famille, issue des rangs de la magistrature de la sénéchaussée de Civray, a fourni au milieu des guerres de l'Empire deux généraux distingués, dont l'un surtout a pris une grande part aux plus célèbres journées, et a mérité de voir inscrire son nom à côté des noms les plus glorieux.



Individus isolés

Pierre Rivaud en 1720
1. — RIVAUD (Pierre), sieur de Grand Champs, né vers 1660 et inhumé le 29 novembre 1737 à Civray, était maître chirurgien, et fut l'époux de Marie-Jeanne de Varrenne. Veuf, il épousa, le 17 novembre 1712, à Civray, Magdeleine Jalésie. Du premier lit, il eut :
  1. Anne-Marie, qui épousa, le 4 juillet 1712, à Civray, Pierre Faure, sieur de l'Isle, employé dans les affaires du roi en 1723.
  2. Jeanne, née vers 1700, qui épousa, le 28 février 1715, à Civray, Jacques Pascault, huissier royal, fils de Pierre, archer, et de Magdeleine Bonnin. Elle fut inhumé le 6 novembre 1723, audit lieu, et son père, son mari, son frère, sa soeur et son beau-frère, se constituaient ses héritiers, le 11 suivant, devant Pasquet, notaire audit siège. 
  3. Grégoire, qui suit.
  4. Jeanne Dominique, baptisé le 20 décembre 1698 à Civray.
  5. Jacques, baptisé le 23 août 1701 à Civray.
  6. Pierre-Louis, baptisé le 4 juin 1704 à Civray.
  7. Jean, baptisé le 12 juin 1707 à Civray.
2. — RIVAUD (Grégoire), maître chirurgien, né vers 1697 et inhumé le 3 décembre 1767 à Civray, qui épousa, le 25 septembre 1720, à Blanzay, Marie-Magdeleine Goumin, inhumée le 15 octobre 1744 à Blanzay, fille de Paul et de Marie Mathieu. Ils eurent :
  1. Dauphine, baptisée le 9 mai 1721 à Civray.
  2. Jean, baptisé le 7 avril 1722 à Civray.
  3. Jean-Pierre, baptisé le 14 mai 1724 Civray.
  4. Grégoire René, baptisé le 29 août 1725 à Blanzay.
  5. Marie-Anne, baptisée le 19 décembre 1727 à Civray et inhumée le 28 février 1765 à Civray.
  6. Anne, baptisée le 28 mars 1730 à Civray.
  7. Pierre, baptisé le 23 octobre 1731 à Civray et inhumé le 11 octobre 1746 à Blanzay.
  8. Jeanne Perrine, baptisée le 25 décembre 1734 à Civray et inhumée le 19 août 1738 à Blanzay.
  9. Jacques Pierre, baptisé le 29 janvier 1736 à Civray et inhumé le 3 février suivant.
  10. Marie-Anne, baptisée le 29 janvier 1736 à Civray et inhumée le 3 février suivant.
  11. Charles Pierre, baptisé le 7 mars 1737 à Civray.
  12. Jacques Isaac, baptisé le 2 mars 1738 à Civray.
  13. Jean-Baptiste, baptisé le 24 octobre 1739 à Civray.



1. — RIVAUD (Jacques), était l'époux de Marie Bouffard et en eut :
  1. Jacques, qui suit.
Jacques Rivaud en 1688
2. — RIVAUD (Jacques), marchand, fut l'époux d'Anne Gayon, née vers 1630 et inhumée le 14 janvier 1686 à Civray. Elle avait abjura la R.P.R. le 20 août précédent. De leur union, ils eurent :
  1. Jean, qui suit.
3. — RIVAUD (Jean), né vers 1653 et inhumé le 28 mars 1702 à Civray, était huissier le 9 décembre 1688 et cédait à cette date, par acte reçu par Surreau, des rentes à Jean Suire, laboureur, et Olivier Brunelot, son gendre, du village du Breuil et de Composeize, paroisse de Saint-Pierre-d'Exideuil. Ce fut en qualité de sergent royal qu'il épousa, par contrat du 23 novembre 1700, devant Surreau, Catherine Néaume, fille de Jean, marchand, et de Catherine Moricheau. Celle-ci, veuve, se remaria le 26 novembre 1711 à Jacques Pontenier, maître chirurgien (v. PONTENIER) ;



RIVAUD (François), né vers 1664, sergent en la compagnie Delafond, épousa, le 25 juin 1704, à Linazay, Françoise Moreau, née vers 1681, en présence de Jean Semiot, son beau-frère, et de Louis Brault, son frère.



§ Ier. Branche aînée

1. — Rivaud (Hilaire), notaire, était, d'après Augustin Bobe, l'époux de Guyonne de Bessac, fille de Jean de Bessac, sieur de Saint-Saviol, et de Jeanne de Saint-Jouin (voir l'article de BESSAC), qui vivaient en 1571 et testèrent en 1603. Ils devaient être les parents de :

  1. Jacques, qui suit.
  2. Jean, rapporté en § V.
  3. Esther, qui épousa, vers 1620, Jacques Dupont, sieur de la Forê-Mériget (Chaunay), fils de Pierre et d'Élisabeth Guidon, dont elle eut plusieurs enfants mentionnés dans un accord passé vers 1680. Leur fils Jacques assistera au contrat de mariage d'Esther Rivaud, fille de Jean et d'Esther Tallebot, comme cousin germain.
2. — RIVAUD (Jacques), fut marchand en 1614 puis notaire royal à la résidence de Linazay, en 1640. Il était l'époux de Gabrielle Vétault, fille de Jean et de Jeanne Millet. Il fut le père de :
  1. Jean, qui suit.
  2. Louis, auteur de la branche des Verdonnières, rapportée en § III.
3. — RIVAUD (Jean), sieur de la Cailleterie, fut procureur au siège royal de Civray. Il était décédé avant le 1er décembre 1677, date du partage des enfants de défunte Françoise Caillabeuf. Il fut l'époux, en premières noces, de Jeanne Bouchon, puis, en secondes noces, de Jeanne Dunoyer, fille de Pierre et de Françoise Caillabeuf (voir l'article DUNOYER), d'où :
  1. Jean, qui suit.
  2. Alexandre, né vers 1657 et inhumé le 17 novembre 1702 à Saint-Sauvant, fut avocat au siège de Civray. Il épousa, le 25 décembre 1686, à Chaunay, Marie Dupas, d'où : a) Jeanne, baptisée le 18 octobre 1688 à Civray. b) Marie, baptisée le 18 décembre 1690 à Chaunay et inhumée le 28 décembre 1715 à Couhé. c) Jacques Alexandre, baptisé le 13 décembre 1700 à Saint-Sauvant. d) Suzanne, baptisée le 10 avril 1702, à Saint-Sauvant.
  3. Marquise, qui épousa, le 14 mai 1687 à Vanzay (Deux-Sèvres), François Dupont, sénéchal du marquisat de Couhé, inhumé le 24 mai 1714 à Couhé, fils de François et de Marguerite Pontenier.
  4. Jeanne, qui épousa, par contrat du 2 août 1686, à Civray, Jacques Gaschet.
  5. Pierre.
  6. Gabrielle, du second lit, qui mourut en Allemagne, ayant fui la révocation avec sa mère.
4. — RIVAUD (Jean), sieur de la Cailleterie, fut inscrit d'office dans l'Armorial d'Hozier. Il fut avocat en parlement à Poitiers puis à Civray et conseiller au bureau des traites de Civray, et enfin juge sénéchal de Boisseguin. Il avait épousé, par contrat du 24 février 1686 reçu par Béguier, notaire à Poitiers, et par cérémonie le lendemain à Saint-Germain de Poitiers, Magdeleine Pain, né vers 1657, fille de François, sieur de la Forge, et d'Isabelle Lugré, sous la curatelle de Pierre Beaupoil, procureur au Présidial. Elle abjura le religion prétendue réformée le 17 janvier 1686 à Saint-Didier de Poitiers (notes de François Brillanceau), en compagnie de Jeanne Rivaud, probablement sa belle-soeur. Elle fut inhumée le 5 février 1687 dans l'église Saint-Cybard de Poitiers. Veuf, il se remaria, le 28 mars 1690, à Lizant, avec Anne Prévost, née vers 1666 et inhumée le 9 décembre 1741 à Civray. Il fut inhumé dans l'église de Civray le 19 août 1732, laissant :
  1. Jean-François, qui créé la branche de Bel-Air, rapporté en § IV.
    1. Charles Jean, qui suit.
    2. Anne, baptisée le 15 septembre 1692 à Civray.
    3. Marie-Anne, baptisée le 6 janvier 1694 à Civray.
    4. Urbain, baptisé le 20 février 1695 à Civray.
    5. Jeanne, baptisée le 2 avril 1696 à Civray.
    6. Louis, qui fut l'époux de Marie-Françoise de Chastre. Louis Rivaud partit à Saint-Domingue en 1723, et s'y établit comme négociant à Port-au-Prince, puis devint par la suite trésorier de la marine au Cap Français. De son union, il eut deux enfants, qui héritèrent d'une habitation sise "au Bas-Limbé, près le Cap Français, établie en sucre et raffinerie, et dont le chevalier du Petit-Thouars, qui en était le fermier, avait laissé tomber les bâtiments en ruine et commis toutes sortes de dégradations." Le 4 août 1783, ses enfants donnaient pouvoir "pour obliger celui-ci à tout remettre en état et payer les fermages entre les mains de Monseigneur de Langlade" (Histoire de Civray, Augustin Bobe). Ce domaine fut vendu à Mademoiselle Brigritte Finot, habitante du quartier du Piment, le 28 février 1787. Ses enfants étaient : a) Henri Louis, sieur du Cherpaux, habitant le Cap Français en 1783. b) Marie-Anne Christine, qui épousa, le 7 mai 1753, à Civray, Jean-François Claude Louis Albert, avocat en la sénéchaussée de Civray, veuf de Charlotte de Lié, fils de Jean, conseiller du roi et juge magistrat audit siège, et de Louise Françoise Cacault.
    5. — RIVAUD (Charles Jean), sieur de la Gautrie, baptisé le 19 août 1691 à Civray. Il était conseiller du roi et commissaire aux saisies réelles au siège de Civray lorsqu'il épousa, le 18 octobre 1723, à Ruffec (Charente), Suzanne Arnaud, baptisée le 18 juillet 1707 à Ruffec, fille de Jean, procureur, et d'Élisabeth Charpentier, dont il eut :
    1. Jean-Charles, qui suit.
    6. — RIVAUD (Jean-Charles), baptisé le 21 décembre 1724 à Lizant, était licencié ès droit et fut maire et capitaine de Civray en 1750. Il épousa, le 26 janvier 1750, à Notre-Dame de Niort, Élisabeth Rondeau, née vers 1727 et décédée le 1er septembre 1795 à Civray, fille de Jacques, fermier, et de Marie Greffier, originaires de la paroisse de Verrines-sous-Celle. Il mourut à Civray le 18 janvier 1778, regretté de tous les gens de bien. De leur union, naquirent :
    1. Charles Jean-Marie, qui suit.
    2. Suzanne Élisabeth, baptisée le 3 septembre 1751 à Civray et fut inhumée le 1er janvier 1784 au même lieu. Elle épousa, le 26 août 1776, à Civray, Joseph Jean François Marie Laubier de Grandfief, né vers 1752, magistrat.
    3. Julie, baptisée le 13 septembre 1753 à Civray et décédé le 13 mai 1819 au même lieu, épousa Charles Jean Louis Albert de Préveil.
    4. Marguerite Ursule Suzanne, baptisée le 10 octobre 1754 à Civray, qui épousa, le 8 avril 1777, au même lieu, Pierre Bernard Bourdier de Laillé.
    5. Marie-Christine Victoire, baptisée le 13 mars 1756 à Civray, qui épousa, le 27 janvier 1789, à Verrines-sous-Celle (Deux-Sèvres), Marc Antoine Busseau, fils de Guillaume et de Jeanne Mathé.
    6. Euphrasie Marie-Magdeleine, baptisée le 19 mai 1757 à Civray et décédée le 15 avril 1843 au même lieu.
    7. Jeanne Marguerite Éléonore, baptisée le 4 juillet 1758 à Civray, qui épousa, le 14 septembre 1789, à Civray, Pierre-Charles Pontenier, baptisé le 28 janvier 1749 à Civray, fils de Charles et de Marie-Jeanne Moreau (v. PONTENIER).
    8. Anne Michelle, baptisée le 31 août 1759 à Civray.
    9. Agathe Suzanne Marie, baptisée le 21 janvier 1763 à Civray.
    10. Jeanne Françoise Hospice, baptisée le 22 mai 1764 à Civray et décédée le 8 juillet 1836 au même lieu.
    11. Olivier Macoux, auteur de la branche de la Raffinière, rapporté en § II.
    7. — RIVAUD (Charles Jean Marie), né vers 1750 et décédé le 25 juillet 1809 à Civray, qui épousa, le 27 décembre 1794, au même lieu, Marie-Anne Lelong, baptisée le 9 mai 1772 à Civray et décédée le 3 juin 1811 audit lieu, fille de Jean-François et de Marie-Gabrielle Élisabeth Bricault de Verneuil. Il laissa :
    1. Zoé Auspice, né le 12 septembre 1796 à Civray.
    2. Charles Jean Marie, né le 2 janvier 1798 à Civray.
    3. Charles, qui suit.
    4. Jean-François Benjamin, né le 4 décembre 1802 à Civray et mort le 7 dudit mois au même lieu.
    8. — RIVAUD (Charles), né le 4 nivôse de l'an VIII (25 décembre 1799) à Civray, fut sous-lieutenant de cavalerie et garde du corps du roi en 1819, et mourut le 22 octobre 1878 à Saint-Yrieix. Il avait épousé, le 3 janvier 1821, à Angoulême, Monique Rivaud, sa cousine, fille de Jean-Louis Rivaud et de Marie-Denise Boissier-Descombes (voir 7e degré, § IV.), dont il eut :
    1. Marie-Magdeleine Euphrasie Nisa, née le 5 janvier 1822 à Angoulême, épousa, le 12 septembre 1842, audit lieu, Hyppolite Juré, banquier, né le 10 juillet 1807 à Nantes, fils de Jean Jacques, colonel d'artillerie en retraite et commandeur de la Légion d'Honneur, et de Joséphine Marie Sauvaget.
    2. Pierre-Charles Ferdinand, né le 26 septembre 1825 à Angoulême, épousa, le 14 octobre 1850, audit lieu, Marie-Valérie Favre, née le 18 octobre 1829 au même lieu, fille de Jean-Baptiste Roland et de Jeanne Marie Navarre.
    3. Anne Françoise Albine, née le 24 août 1830, à Angoulême et morte le 31 décembre 1857, avait épousé, le 16 octobre 1850, audit lieu, Alexis Brinboeuf-Dulary, négociant, né le 2 décembre 1816 au même lieu, fils d'Antoine Henri, négociant, et de Thérèse Mimi de Montis.
    4. Françoise Marie Louise Nelly, née vers 1836, épousa, le 5 janvier 1870, à Angoulême, son beau-frère Alexis Jules Brinboeuf-Dulary, veuf d'Anne Françoise Albine Rivaud.

    § II. branche de la Raffinière


    Olivier
    Macoux 
    de Rivaud
    de la Raffinière
    7. —  RIVAUD DE LA RAFFINIÈRE (Olivier Macoux de), naquit le 10 février 1766 à l'Écharpeau, paroisse de Saint-Pierre-d'Exideuil, et fut baptisé le lendemain à Saint-Nicolas de Civray. Après de bonnes études à l'Université de Poitiers, évoque Augustin Bobe, comme il était de règle dans ces familles de la magistrature, il fut mis en 1788 comme sous-lieutenant, à la suite du régiment de dragons de La Rochefoucauld ; son brevet tardant à lui parvenir, il fut nommé contrôleur des actes au bureau de Blanzay en Angoumois. Le 30 avril 1792, il fut nommé, à l'élection, capitaine de la compagnie franche de la Charente qui devint le 4e bataillon franc ; son sang-froid, sa valeur à toute épreuve joints à une intelligence remarquable le firent rapidement distinguer. Le général Duhesme le fit nommer chef de bataillon et le général Duquesnoy le prit pour chef d'état-major ; il prit part aux batailles de Hondschoote, de Warwick et de Wattignies, au déblocus de Mauberuge, il fut blessé et eut un cheval tué sous lui à Warwick , il fut fait adjudant général et chef de brigade le 27 septembre 1792 ; en l'an III, on le trouve à l'armée des Alpes, aux combats du Mont-Genève et de Barcelonnette ; en l'an IV et l'an V, il sert en Italie sous le général Bonaparte ; il est trois fois l'objet des éloges de Berthier, pour l'intelligence dont il fit preuve au siège de Mantoue, à la batille de Saint-Georges, où il reçut une balle à la tête et aux batailles d'Arcole et de Rivoli ; il était avec Berthier à la prise de Rome, en l'an VI, et passa comme chef d'état-major à l'armée d'Angleterre. Nommé général de brigade le 25 frimaire de l'an VII, il commanda les 5 départements de la 11e division militaire ; le 20 prairial de l'an VIII, à la tête des 43e et 96e de ligne, sa manœuvre hardie décida de la victoire. Le 25 prairial quoique blessé d'un coup de biscaïen qui lui déchira la cuisse, il défendit héroïquement le village de Marengo, comme ses troupes écrasées sous un feu terrible d'artillerie et d'infanterie, pliaient, il courut après ses tambours qui se sauvaient, fit battre la charge et culbuta les Autrichiens ; il ne fit panser sa blessure que lorsque la victoire fut assurée ; il eut de ce fait les honneurs du Bulletin de l'armée, le 29 du même mois. En l'an IX, il commanda la 2e division du camp Nimègue ; le 22 nivôse de l'an X, il reçut une lettre de félicitations du Premier Consul ; le 12 floréal de l'an XI, il fut chargé de l'inspection de l'armée de Hanovre ; il avait été nommé général de division le 28 floréal de l'an X et commandeur de la Légion d'Honneur le 25 prairial de l'an XII. Il tait à la tête du premier corps à la prise d'Ulm, il fit 5000 prisonniers à la bataille de Nordlingen ; à Austerlitz, il soutint deux charges de cavalerie de la garde impériale russe et enfonça à la baïonnette l'infanterie de cette garde, il eut le cheval tué sous lui par un boulet à Iéna et y fit 1500 prisonniers et 2000, cinq jours après. Il obligea le général Blücher (prussien) à capituler à Schartaw, avec 8000 fantassins et 5000 cavaliers. Le nom du général Rivaud est au bas de la capitulation dans le Bulletin de la Grande Armée. En 1807, en Pologne, il chassa les prussiens deavnt lui à Osterode et à Mohrungen. A Radzun, deux jours avant Eylau, dans un combat de nuit, il fut renversé avec son cheval par un boulet et eut un bras cassé ; deux jours après, l'Empereur le nomma gouverneur de la principauté de Brunswick et le 22 du même mois, le fit baron de l'Empire, sous le nom de baron Rivaud de la RaffinièrePar ordre de l'Empereur, le 8 mai 1809, il prit le commandement à Hanau de la 1ère division du 8e corps. Le 14 décembre, il reçut celui de la 12e division militaire de la Rochelle, où les Anglais menaçaient de débarquer. Créé chevalier de Saint-Louis le 27 juin 1814 et grand officier de la Légion d'Honneur le 23 août, il se tint à l'écart aux Cent jours et fut remplacé à la Rochelle par le général Comte Charpentier, le 5 avril 1815. Louis XVIII lui rendit son commandement le 21 juillet, et il fut nommé président du collège électoral de la Charente-Inférieure pour y être député au mois d'oût suivant. Nommé inspecteur général de l'infanterie le 30 novembre 1818, il commanda la 15e division militaire à Rouen. le premier mai, il fut nommé Commandeur de Saint-Louis et Grand-Croix de la Légion d'Honneur, le 23 mai 1825, titré Comte de la Raffinière. Retraité le 30 avril 1831, il mourut le 19 décembre 1839 au château de la Raffinière, à Brux. Le nom du général est inscrit sur l'Arc de Triomphe de l'Étoile, côté Sud. Il avait épousé, le 24 août 1802, à Couhé, Marie-César Charlotte de Fricon, née vers 1776 à Couhé et décédée le 12 avril 1839 à Brux. De leur union, ils eurent :
    1. Éléonore Cléopâtre, née le 3 juin 1803 à Brux et mourut en odeur de sainteté, supérieure des Filles de Notre-Dame-de-Poitiers le 6 septembre 1883, rue de la Trinité, à Poitiers, laissant dans son ordre un souvenir impérissable.
    2. Jean-Baptiste Olivier Jules César, qui suit.
    3. Pierre François Macoux Léopold, naquit le 18 mai 1806 à Brux et mourut le 27 juin 1840 à Douai (Nord).
    4. Olivier César Léopold Ferdinand, né vers 1810, demeurant à Bordeaux en 1860.
    5. Charlotte-Cléopâtre Léopoldine, née le 9 février 1811 à la Rochelle, qui épousa, le 12 juillet 1830, à Brux, André Marie Frédéric d'Hémery, propriétaire, né le 20 pluiôse de l'an XII à Bioussac (Charente), fils de Pierre François, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Lizard, et de Marie Justine de Fricon, qui mourut le 24 novembre 1858 à Bioussac.
    8. — RIVAUD DE LA RAFFINIÈRE (Jean-Baptiste Olivier Jules César de), né le 5 octobre 1804 à Hanovre et décédé le 8 novembre 1869 au château de la Raffinière, à Brux, était officier au 2ème régiment des grenadiers à cheval de la garde royale en 1830 et fut préfet honoraire. Il épousa Jeanne Honorine Merigeaud, née en 1819 à Ruffec. Ils eurent :
    1. Charles Olivier Jules, qui suit.
    2. Berthe-Sophie, née le 28 janvier 1838 à Paris, épousa, le 19 novembre 1854, à Saint-Brieuc (Côte-d'Armor), Ernest Rose Joseph Dutertre, qui fut avocat, puis magistrat à Dinan et conseiller général des côtes du Nord, né le 27 mars 1831 à Dinan et décédé le 10 octobre 1907 à Saint-Servan (Ille-et-Vilaine), fils de Joseph Toussaint et de Rose Émilie Turpin.
    3. Jeanne Charlotte Marie, née le 26 juillet 1844 à Sienne (Italie), qui épousa, le 27 avril 1871, à Brux, François Marie Charles Aymé, propriétaire, né le 31 juillet 1839 à Couhé, fils de Charles Jules et de Marie-Aline Fontanneau.
    4. Jean-Frédéric Léopold Roger, vicomte de la Raffinière, né le 29 mars 1858 à Saint-Brieuc. Il épousa, le 10 février 1887, Madeleine Dupuy d'Angeac, qui lui donna : a) Germaine Clothilde, né le 22 juillet 1889, épouse de Joseph de Pellegars-Malhortie. b) Sabine Laure, née le 10 décembre 1890, épouse de Jean de Lorgeril. c) Hervé Paul, né le 14 février 1896, officier de marine, qui fut l'époux de Thérèse de Béchevel.
    9. — RIVAUD DE LA RAFFINIÈRE (Charles Olivier Jules de), comte de la Raffinière, né le 23 novembre 1846 à Brux et décédé le 24 janvier 1893 au même lieu, était sous-lieutenant au mariage de sa soeur Jeanne Charlotte Marie. Il épousa Marie Félicie de Vuillefroy, née vers 1849 et décédée le 31 décembre 1892 à Brux, fille de Charles Amédée et de Madeleine Estelle Barret. Ils eurent :
    1. Marie-Estelle Josèphe, né le 27 mai 1872 au Château de la Raffinière, à Brux et décédée le 9 février 1946 à Paris, épousa, le 30 août 1892, en cette même commune, Jean-Marie Simon Auguste Mathé-Dumaine, avocat, né le 13 mai 1867 à Angoulême, fils de Jean-Baptiste Siméon, avocat, et de Marie Catherine Octavie Dutarte de Boisjoly.
    2. Marie Joseph Olivier Jules, né le 13 mars 1874 à Brux, épousa, le 8 juillet 1907, à Paris, Madeleine de Blériot, née le 30 juillet 1876 à Marly-le-Roi, fille de Charles-Wilfrid de Blériot et de Laure de Doncker.
    3. Joseph Marie Félix Olivier, qui suit.
    4. Maxime Gaston Marie-Joseph, né le 28 août 1877 à Brux.
    5. Marie Louise Charlotte, née le 24 août 1879 à Brux, qui épousa, le 22 février 1905, à Poitiers, Raymond Marc Hyppolite de Montgolfier.
    6. Jean Ferdinand Marie-Joseph, né le 11 janvier 1886 à Brux et décédé le 3 août 1888 au même lieu.
    7. René Marie-Joseph Edgard, né le 16 octobre 1887 à Brux.
    Olivier
    Rivaud
    10. — RIVAUD DE LA RAFFINIÈRE (Joseph Marie Félix Olivier), né le 2 août 1875 à Brux et décédé le 17 octobre 1938 à Paris, fut l'un des co-fondateur, avec ses frères, du groupe Rivaud. Il épousa, le 27 novembre 1907, à Versailles, Nicole de Borelli, né le 9 juin 1880 à Paris-7e et décédé le 3 avril 1939 à Paris-16e, fille d'Emmanuel, vicomte de Borelli, et de Gabrielle d'Angosse. De leur union, naquit :
    1. Paule, née le 28 octobre 1908 à Suresnes et décédée le 7 janvier 1999, fut l'épouse de Jean Robert Maurice Bonnin de la Bonninière, comte de Beaumont, né le 13 janvier 1904 à Paris et décédé le 12 juin 2002 au même lieu. Ce dernier fut un sportif accompli, un administrateur de sociétés et membre du CI olympique (voir sa fiche Wikipédia) ;

    § III. Branche des Verdonnières

    3. — RIVAUD (Louis), sieur des Verdonnières, fils puîné de Jacques et de Gabrielle Vétault, était décédé avant le 1er décembre 1677. Il fut l'époux de Jeanne Dupont, fille de Pierre, procureur à Civray, et d'Élisabeth Guidon, puis, en secondes noces, de Marie Dunoyer, veuve de Pierre Bailliot, fille de Pierre et de Françoise Caillabeuf. De ses unions, il eut :

    1. Louis, qui suit.
    2. Marie, baptisée le 21 mars 1656 à Chef-Boutonne. Elle épousa César Charles de Bonnemaison, sieur de Bonnemaison.
    3. Jean, baptisé le 28 mars 1660 à Chef-Boutonne.
    4. Catherine, qui épousa, par contrat du 18 février 1679, à Civray, Jean Vaugelade, sieur de Lizac, né vers 1647 et inhumé le 30 décembre 1699 à Civray.
    5. Jacques, du second lit.
    6. Pierre, du second lit, sieur du Mériguet, né vers 1665, fut inhumé le 2 mai 1714 à Savigné. Il était l'époux de Françoise Imbert, née vers 1664 et inhumée le 28 décembre 1707 à Savigné, fille de Jacques et de Perrine Michelet (voir l'article IMBERT), dont il avait eu : a) Jacques, présent à l'inhumation de son père. b) Louis, baptisé le 17 janvier 1697 à Civray. c) Marguerite, baptisée le 18 novembre 1700 à Savigné. d) Jeanne, baptisée le 9 décembre 1703 à Savigné. e) Françoise, née vers 1704 et inhumée le 11 juin 1706 à Savigné.
    7. Madeleine, baptisée le 17 octobre 1669 à Civray, qui épousa, par contrat du 20 avril 1706, à Civray, Louis Bertrand, sieur de Saint-Bonnet, fils de Louis et de Marie Duchastenier.
    4. — RIVAUD (Louis), écuyer, sieur des Verdonnières, était conseiller du roi, juge magistrat au siège royal de Civray en 1695 et premier assesseur à la maréchaussée. Il fut inscrit sur la liste imprimée en 1682 des nouveaux convertis à la foi catholique. Il mourut le 13 avril 1733 à Civray. Il avait épousé, le 29 mars 1675, à Civray, Suzanne Dupont, fille de Pierre, sieur de la Forge, et de Suzanne Pontenier (voir l'article PONTENIER), en présence de François Dupont, sieur de Vieillepanne et de François Barbier, oncles, Pierre Dupont, Alexis (Alexandre) Rivaud, avocat, Jean Rivaud, sieur de la Cailleterie, ses cousins germains. Veuf, il épousa, par contrat du 16 juin 1688, reçu par Surreau, Julienne Texereau, née vers 1647 et inhumée le 28 juin 1731 à Civray, fille d'Hilaire, sieur de Marigné, et de Françoise Texereau. De son premier mariage, sont issus :
    1. Jeanne, née vers 1680 et inhumée le 13 novembre 1689 à Civray.
    2. Louise, baptisée le 14 septembre 1681 à Civray.
    3. Jean, baptisé le 14 août 1682 à Civray.
    4. Jeanne Suzanne, qui épousa, le 22 février 1702, à Civray, Abraham Raveau, sieur de Linières, avocat en parlement, juge de l'abbaye royale des Alleuds (Deux-Sèvres) puis juge sénéchal du marquisat de Chef-Boutonne, en présence de Louis Rivaud, son père, Jean Rivaud, avocat et sénéchal de Boisseguin, son cousin germain, et de César Charles de Bonnemaison, son oncle.

      § IV. Branche de Bel-Air

      5. — RIVAUD (Jean-François), fils de Jean, avocat en parlement, et de Magdeleine Pain (4ème degré, § III.), fut baptisé le 26 décembre 1686 à Saint-Cybard de Poitiers, en présence de Pierre Rivaud, sieur du Mériguet, son oncle et parrain, et d'Élisabeth Pain, marraine. Il fut avocat au siège royal de Civray, et épousa, le 20 juin 1708 à Civray, Catherine Péan, baptisée le 8 janvier 1690 à Civray, fille d'Olivier, conseiller et procureur du roi, et d'Élisabeth Bricaud. Veuf, il épousa, le 8 novembre 1718, à Ruffec, Marie-Magdeleine Arnaud, baptisée le 8 octobre 1698 à Ruffec, fille de Jean, sieur de la Boissière, et d'Élisabeth Charpentier, soeur de Suzanne Arnault (voir ci-dessus), puis fut avocat au présidial d'Angoumois et substitut du procureur du roi et pair du corps de la Ville. Il fut inhumé le 5 janvier 1757 à Saint-Paul d'Angoulême et son épouse le 7 juillet 1761 en la même paroisse. De ses unions, il eut :
      1. une fille, du premier lit, inhumée le 26 décembre 1710 à l'âge de 5 jours à Civray.
      2. Anne Magdeleine, baptisée le 5 février 1713 à Civray.
      3. Marie-Anne, baptisée le 18 septembre 1714 à Civray et inhumée le 5 janvier 1715 à Blanzay.
      4. François, baptisé le 17 juillet 1717 à Civray.
      5. Jean, du second lit, baptisé le 28 juin 1720 à Notre-Dame-de-Beaulieu d'Angoulême. Son parrain est son aïeul Jean Rivaud. il était écolier et parrain de sa soeur Suzanne et fut inhumé le 4 juillet 1730 à Saint-Paul d'Angoulême.
      6. Madeleine, baptisée le 13 août 1721 à Notre-Dame-de-Beaulieu d'Angoulême, fut marraine de son frère François.
      7. Clément-François, baptisé le 29 octobre 1722, fut parrain de son frère François.
      8. Jean-Louis, qui suit.
      9. Suzanne, baptisée le 19 septembre 1727 à Saint-Paul d'Angoulême, épousa, le 15 avril 1752, à Saint-Paul d'Angoulême, Pierre Mioulle, sieur de la Touche, fils de Pierre et de Marie Ducluzeau.
      10. Jeanne, baptisée le 22 novembre 1728 à Saint-Paul d'Angoulême, épousa, le 9 septembre 1772, à Notre-Dame de Beaulieu d'Angoulême, Martial du Tillet, sieur de Juillac, né le 11 avril 1728 à Torsac, ancien garde du corps du roi de la compagnie écossaise et officier d'invalides au château d'Angoulême, veuf de Jeanne Marguerite Floranceau, fils de Mathieu et de Geneviève Desbordes.
      11. Pierre, né vers 1730, substitut du procureur du roi en la sénéchaussée d'Angoulême, homme de loi, fut l'époux de Marie Lapeyre de Bellair, inhumée le 23 octobre 1766 à Vindelle, dont il eut : a) Jean-Louis, baptisé le 7 octobre 1762 à Saint-Paul d'Angoulême. b) Bernard, baptisé le 3 octobre 1763 à Saint-Paul d'Angoulême. c) Jeanne, baptisée le 9 août 1765 à Saint-Paul d'Angoulême.
      12. François, baptisé le 22 février 1733 à Saint-Paul d'Angoulême et inhumé le 4 octobre 1736 en la même paroisse.
      6. — RIVAUD (Jean-Louis), avocat et pair du corps de la ville d'Angoulême, maître général des eaux et forêts de la province d'Angoumois, naquit vers 1726 et mourut le 29 prairial de l'an XII au même lieu. Il est cité comme cousin germain de Jean-Charles Rivaud, lors de son mariage avec Élisabeth Rondeau. Il épousa, le 15 avril 1752, à Saint-Paul d'Angoulême, Marie-Philippine Mioulle, née vers 1730 et morte le 11 pluviôse de l'an II audit lieu, fille de Jean-Baptiste, et de Marie Ducluzeau, dont il eut :
      1. François, baptisé le 26 mars 1753 à Saint-Paul d'Angoulême, inspecteur des droits des enregistrements et domaines du département de la Charente, fut l'époux d'Anne Monique Bourdier de la Maillerie, dont il eut : a) Jean-Louis, né le 13 vendémiaire de l'an V à Angoulême. b) Anne Isaure, née le 15 frimaire de l'an VIII à Angoulême, épousa, le 16 mars 1820, à Angoulême, Alexis Frédéric de Rozier, vérificateur des domaines du département du Loiret à Châteauneuf-sur-Loire, né le 2 mars 1779 à Millau (Aveyron), fils de feu Georges, seigneur des Vabres, des Crouzets et autres lieux, et de feue Marie Catherine de la Honde, en présence de Pierre Gaston Rivaud, son cousin germain, et de François Mioulle, son oncle breton.
      2. Jean-Baptiste, qui suit.
      3. Pierre, baptisé le 5 mai 1758 à Saint-Paul d'Angoulême. Son parrain fut Pierre Rivaud, son oncle, alors conseiller du roi, substitut du procureur du roi et procureur au siège royal d'Angoulême. Il était propriétaire à Saint-Yrieix en 1820.
      Jean-Baptiste Rivaud
      7. — RIVAUD (Jean-Baptiste), fut baptisé le 24 décembre 1755 à Saint-Paul d'Angoulême, en présence de son aïeule Magdeleine Arnaud, sa marraine. Il entra le 1er janvier 1773 comme volontaire à la suite du régiment de la Rochefoucauld-dragons. Capitaine au régiment, lors des premières hostilités, il pénétra dans Porentrui à la tête d'un détachement de dragons, et passa ensuite à l'armée du Rhin, où il fut nommé général de brigade le 8 octobre 1793.  Il y resta quatre ans, et contribua à la prise des lignes de Weissembourg ; envoyé en Hollande, il se joignit au corps d'armée du général Brune, qui força les Anglo-Russes à la capitulation du Helder. Après avoir commandé le Brabant-Batave, il se rendit dans les départements réunis. Appelé au commandement de l'avant-garde de l'armée de réserve en Italie, il participa aux journées de Montebello, de Marengo et de Pozzolo, qui ont valu à la France la conquête de l'Italie. Dans cette dernière journée, conjointement avec le général Davoust, il enleva le village de Pozzolo, et décida de la victoire ; général de division le 4e jour complémntaire de l'an X, il fut appelé au commandement en chef du Piémont, et bientôt après à celui de la cavalerie du camp de Saint-Omer. Affaibli par les fatigues de la guerre, il mourut à Angoulême le 3 vendémiaire de l'an XII. Il avait épousé, le 12 janvier 1790, à Saint-Paul d'Angoulême, Marie-Denise Boissier-Descombes, décédée le 5 mai 1810 à Angoulême, fille de Roch, sieur des Combes, et de Marthe Orillac, dont il eut :
      1. Roch Augustin, baptisé le 15 décembre 1790 à Saint-Paul d'Angoulême.
      2. Gustave, avocat.
      3. Pierre, dit Gaston, né le 29 vendémiaire de l'an V à Angoulême, lieutenant d'artillerie, démissionnaire en 1815, fut conseiller de préfecture à Angoulême en 1830. Il avait épousé, le 21 octobre 1822, à Angoulême, Élisabeth Sophonie Clavaud, née le 10 pluviôse de l'an VI audit lieu, fille de Jean-Nicolas, négociant, et de Marie-Radégonde Georgeon.
      4. François, né le 1er brumaire de l'an VIII à Angoulême.
      5. Monique, dite Niza, née le 12 messidor de l'an XI à Angoulême, épousa, le 3 janvier 1821, en la même ville, Charles Rivaud, son cousin (8e degré, § Ier.).

      § V. Branche cadette

      2. — RIVAUD (Jean), notaire postulant en la cour de Limalonges en 1614, fit un échange perpétuel avec Théodule Vétault, mon ancêtre, qui était marchand à la Ballandière, paroisse de Linazay, en ayant les droits cédés de son frère Jacques, époux de Gabrielle Vétault, en date du 11 mars 1614 (Fonds privés 1J136). Il fut l'époux d'Esther Tallebot, dont il eut :
      1. Jean, qui était apothicaire en 1654.
      2. Esther, qui épousa, par contrat du 19 janvier 1654, devant Surreau, notaire à Civray, Jean Turmet, marchand de Verteuil (Charente), fils de sire Jean et de Marie Giraudeau, en présence de Jean Rivaud, apothicaire, son frère, de Jacques Dupont, sieur de la Forest-Mériget (voir l'article DUPONT) et Jean Rivaud, procureur au siège royal de Civray (3ème degré, § Ier.), ses cousins germains.




      Sources :

      • Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou, 1ère édition, tome 2, p. 615 & 616 ;
      • Histoire de Civray, Augustin Bobe, 1935 ;

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