dimanche 20 janvier 2013

DUNOYER (Civray)

Les « dragons missionnaires » :
Qui peut me résister
est bien fort. (Wikipedia)
La découverte d'un article dans le "Journal de Civray" dématérialisé m'a interpellé (j'ignore en revanche la date de la parution qui n'apparaît pas sur le site) : on a découvert, lors de travaux d'assainissement, à Saint-Pierre-d'Exideuil (86), une cavité d'environ 3 m de profondeur. Mais l'excavation est rebouchée vite fait bien fait par l'entreprise de TP. Les quelques témoins qui sont descendus dans cette cave affirment y avoir vu des pierres maçonnés, donc une cave faite de la main de l'homme.
Jean-Guy Lavaud, petit-fils de M. Bobe (et que votre serviteur a eu comme professeur, ainsi que son épouse, si mes souvenirs ne me trompent pas), donne ainsi quelques éléments tirés du livre de son grand-père, l'Histoire de Civray (1935) : il évoque la famille Dunoyer, qui avait vécu dans les environs, et qui a dû avoir recours à ce type de cachette, car, protestants, les Dunoyer devaient officier leur culte malgré l'interdit imposé par Louis XIV. Il faut rappeler que l’édit de Fontainebleau, signé par Louis XIV le 18 octobre 1685, révoque l’édit de Nantes octroyé par Henri IV en 1598, qui a été précédé par la période terrible des Dragonnades (merci à Françoise pour la découverte de ces évènements).
DUNOYER (Jean), notaire à Civray, passa un acte de vente le 9 avril 1482, et son fils Antoine en donna copie le 23 avril 1499 (Arch. Vien. E 67, Cumont, d'après le Beauchet-Filleau).
DUNOYER (Noël), fait un accord le 1er mai 1578 avec Gabriel Dunoyer, curateur de Jean et Catherine Dunoyer, ses neveux  (Id. E 573, Dupont, d'après le Beauchet-Filleau).
DUNOYER (Isaac) et sa femme Anne Pasquet se firent un don mutuel en date du 10 mars 1612 (ADV, Fonds privés, 1J626).
DUNOYER (Jehan), marchand, époux de Magdeleine Leduc. Il eut : 1) Jehan, baptisé le 14 août 1574 à Poitiers, par. Saint-Didier. 2) Étienne, baptisé le 13 septembre 1575 à Poitiers, par. Saint-Didier. 3) Marguerite, baptisée le 6 janvier 1587 à Poitiers, par. Saint-Porchaire.
DUNOYER (Marie), mariée, à Civray le 25 janvier 1623, à Pierre Constantin.
DUNOYER (Nicolas), fut parrain 4 fois entre 1646 et 1650 à Civray.
DUNOYER (Pierre), eut de Louise David : 1) Perrette, baptisée le 4 janvier 1639 à Civray. C'est peut-être elle que le Beauchet-Filleau signale comme marraine le 15 août 1658. 2) Marie, baptisée le 10 mai 1642 à Civray.
DUNOYER (Jean), fut un garde-marteau des eaux et forêts en Angoumois. Il épousa Marie de Saint-Laurent, dont il eut : 1) François, sieur de Saint-Projet. 2) Anne, mariée à Guy Gauvry, notaire, dont elle eut au moins Jeanne, née vers 1698 à Rivières (Charente). 3) Jeanne, baptisée le 7 février 1685 à Rivières, qui transigèrent en 1708 (Arch. Char. E 1042, d'après BF).
DUNOYER (Françoise), inhumée dans l'église de Surin le 27 avril 1713 à l'âge de 50 ans, femme de feu M. Amont.
DUNOYER (Léonard), fut l'époux de Mathurine Davaux, d'où : 1) Marie, qui épousa le 24 août 1722, à Civray, Jean Marie, de la paroisse de Coulonges (Charente-Maritime). Le couple s'installa à la Rochelle, par. Notre-Dame, où Jean Marie, veuf, se remaria le 27 novembre 1737, avec Marie Birot.
DUNOYER (Jean), receveur des domaines et bois, né vers 1718 et inhumé le 31 décembre 1743 à la Rochelle, paroisse de Saint-Jean-du-Pérot, très certainement en lien avec Jean-Gabriel Dunoyer, époux de Jeanne Misset.
DUNOYER (Louise), née vers 1719, fut inhumée le 2 mars 1754 à Sommières-du-Clain (86), à l'âge de 35 ans.
DUNOYER (Alexandre), maître horloger à Civray en 1759 (d'après Surreaux).
DUNOYER (Françoise), décédée le 16 juin 1793 à Saint-Sauvant (86), à l'âge de 44 ans, domestique et veuve de François Bagé, épousa, le 7 juillet 1789 à Saint-Sauvant, François Migaud, laboureur, et belle-soeur par alliance d'Ignace Dupuy, journalier, native d'Évreux  (27), en Normandie. Ignace Dupuy est marié le 4 mars 1780 à Saint-Sauvant, à Marguerite Bagé, fille de Guillaume Gérard Bagé, chirurgien major et de Magdeleine Blanchard, native de la paroisse Sainte-Catherine d'Honfleur (14).
§ Ier. Branche principale
1. — DUNOYER (Jean), notaire royal à Civray, a reçu, entre 1575 et 1594, différents actes qui figuraient aux archives du Château de Chambes. Il épousa, vers 1560, N. Favre, dont il eut au moins deux enfants : 1) Pierre, qui suit.
2. — DUNOYER (Pierre), notaire à Civray, se maria vers 1590 à N. Vaugelade, fille de N. Vaugelade, notaire, qui lui donna : 1) Marie, mariée, en 1613, à Michel Acton, archer de la compagnie du vice-sénéchal de Civray, puis en 1618 à Anne Delatour (d'après le Beauchet-Filleau). 2) François, qui suit. 3) Abel, rapporté en § IV. 4) Pierre, rapporté en § V. 5) probablement Gabriel, sergent royal à Civray, qui était décédé avant 1645, date à laquelle sa veuve Jeanne Desmier était remariée à sire Jean Petit, sieur du Petit Saint-Christophe (hôtelier à Civray). Jeanne Desmier requit au partage des biens entre ses enfants Nicolas et Françoise, le 13 février 1665, devant Vaugelade, notaire à Civray, en présence de François Dunoyer, notaire royal, et Jean Dexmier, sergent royal, sans que le lien ne soit donné. De leur union, ils eurent : a) Nicolas, sieur du Canton, sergent royal dès 1658, naquit vers 1633 et fut inhumé le 16 décembre 1668 à Civray. Il fut l'époux de Marie Petit, fille du premier lit de sire Jean Petit. Sa veuve épousa, le 3 mars 1669 à Civray, Michel Bertrand, veuf de Magdeleine Gaschet, sergent royal et huissier à Civray. b) Gabrielle, baptisée le 15 novembre 1634 à Civray, elle n'apparaît pas dans le partage de 1665. c) Françoise, mariée le 13 juillet 1663, à Civray, à André Bourdin, archer et huissier de la sénéchaussée de Civray, né vers 1628 et inhumé le 7 août 1672 à Civray.
3. — DUNOYER (François), né vers 1606 et inhumé le 23 mai 1666 à Civray, était notaire et greffier ordinaire au siège royal et sénéchaussée de Civray. Surreaux indique qu'il devait être aussi prénommé Paul ; ainsi, comme greffier, une sommation est faite devant lui le 3 février 1654 ; le 18 janvier 1659, Marc de Fredouville signe une obligation de 4000 livres à François Dunoyer, notaire. Il afferme le 28 octobre 1665 une maison à Civray appartenant à Esther Sansault, veuve d'André Favre, docteur en médecine à Civray. Il fut marié vers 1620 à Françoise Guyot et en eut : 1) François, qui suit. 2) Jacques, sieur de Breuillac (Surin, Vienne), était commis au greffe de Civray. Il épouse par contrat de mariage du 18 octobre 1655, devant Surreau, notaire à Civray, Françoise Maron, veuve de Jacques Couraud, fille de François, sieur de la Pierrière, et de feu Jeanne Arnault. Ce contrat de mariage est tout à fait remarquable, puisqu'on y relève la présence, du côté de l'époux, d'Esther Goumain, sa belle-mère, de Benjamin Dunoyer, écuyer, sieur de la Chaste, conseiller du roi, assesseur en la maréchaussée établie pour Sa Majesté au comté sénéchal de Civray et juge royal à Saint-Maixent, d'Antoine Dunoyer, sieur des Brouhes (§ IV.), de Pierre Dunoyer, étudiant en théologie, et de Nicolas Dunoyer, sieur du Canton, sergent royal, entre autres. Il vécut principalement à Savigné, et de son mariage naquirent : a) Marie, baptisée le 27 décembre 1661  à Genouillé. b) Marguerite, mariée le 4 août 1681 à Genouillé à Jean Guyot, sieur de Bessigné, docteur en médecine, puis, veuve, le 24 juillet 1704, au même lieu, à François Gauvain. c) Jacques, décédé après le 16 mars 1684 (d'après BF). 3) Marie, fut mariée vers 1652 à Jean Quentin, apothicaire à Poitiers (d'après BF). 4) Anne, fut mariée à Lizant (86), le 26 fév. 1656, à Pierre Bardeau (d'après BF).
Veuf, il se remaria à Esther Goumain, née vers 1626 et inhumée le 6 avril 1706 à Civray, qui testa le 11 décembre 1656. Le 23 janvier 1665, indique Surreaux, François Dunoyer, notaire à Civray, reconnaît avoir vendu une propriété sise à Champagné-le-Sec, propriété d'Ester Goumain, sa femme, qui l'avait acquise avant le mariage de Catherine Dejeanbouyer, le prix ayant servi à acheter la maison par eux habitée à Civray et pré sur la rivière de Couture (Surreau, notaire).
Marie
Dunoyer
4. — DUNOYER (François), procureur au siège royal de Civray, né vers 1631, fut inhumé le 29 décembre 1694 à Civray. Il épousa, vers 1658, Anne-Charlotte Sabion et semble avoir eu une liaison adultérine avec Jeanne Gagnard. Il eut : 1) Marie, qui épousa, le 29 avril 1679, à Poitiers, Fulgent Rabeau, sieur des Cinq Noziers, de Saint-Porchaire de Poitiers, qui était barbier et étuviste dans cette ville. Elle était veuve lorsqu'elle fut inscrite d'office dans l'Armorial d'Hozier, et portait « de gueules, à une fasce d'argent, et un noyer de sinople, brochant sur le tout ». 2) Pierre, baptisé le 25 février 1664 à Civray. 3) François, qui suit. 4) Renée, née vers 1664 et inhumée le 8 octobre 1743 à Surin. 5) Marie-Anne, mariée, le 5 mai 1694 à Civray, à François David, docteur en médecine à Châtain, puis, le 24 novembre 1709, à Châtain à Jean-Baptiste Brunier, natif de Châtellerault (Vienne). 6) Jacques, enfant illégitime de Jeanne Gagnard, fut baptisé le 1er mai 1683 à Genouillé.
5. — DUNOYER (François), avocat à Civray, fut inhumé le 7 octobre 1745 à Surin. Il est totalement ignoré par MM. Beauchet-Filleau. D'après Augustin Bobe, il passe un contrat de mariage le 9 novembre 1699, reçu par Doridan & Menanteau, notaires à Charroux, avec Catherine de Goret, décédée vers 1714 au Bouchage (16). Il fut dit par testament du 8 mars 1718 (reçu par Surreau & Pasquet, notaires à Civray), qu'aucun des enfants des dits de Goret ne serait avantagé plus que Catherine de Goret, épouse de François DUNOYER ; Pierre de Goret était écuyer, seigneur de la Montournie (d'après Surreaux). De leur mariage, il eut : 1) Jean, baptisé le 21 juin 1701 à Surin. 2) Marie-Anne Madeleine, né vers 1705 et inhumée le 30 novembre 1781 à Surin, mariée le 26 juillet 1730 au même lieu à François Mongénard, né vers 1682 et inhumé au même lieu le 29 novembre 1764, qui est qualifié dans différents actes, tantôt de marchand, tantôt de fendeur. Le 7 mars, Madeleine Dunoyer, épouse de François Mongénard, marchand à Chez-Vaillant de Surin, héritiers de Catherine de Goret, sa mère, fait une cession (Pascault et Pasquet). Le 25 avril 1771, étant veuve de François Mongénard, marchand demeurant au bourg de Surin, elle vend une rente à Messire Jean de Guitard, écuyer, demeurant à Blanzac, qu'elle a hérité de sa soeur veuve du sieur Audebert de Charroux. Elle avait fait un testament le 18 mars 1776 en faveur de son fils François, alors qu'elle demeurait à Chez-Coindeau et le 6 avril de la même année, elle demeure au bourg de Surin et donne quittance de 1.200 livres à M. de Menoux et Louise Chitton son épouse (Ribardière, notaire à Champagne-Mouton) (d'après Surreaux). 3) Françoise, née vers 1708 et inhumée le 25 mars 1768 à Charroux, épousa François Audebert, né vers 1696 et inhumé le 19 juillet 1771 à Charroux, qui fut membre des frères de l'Assomption. 4) Henri, qui suit. 5) François, né vers 1712, marié le 28 février 1742 à Surin, à Anne Longin, née vers 1716 et décédée le 2 ventôse an III, au même lieu. Veuve, celle-ci se remaria le 29 janvier 1761 avec Jean Gadioux. De son mariage, il eut a) Marie-Anne, baptisée le 29 avril 1742 à Surin et décédée le 15 mai 1822 au même lieu, qui épousa le 13 octobre 1760, Jean Bouillon. Marie-Anne figure avec sa tante Françoise Dunoyer, veuve Mongénard, dans une cession de droits successifs, du 29 mars 1776, concernant les biens de Renée Dunoyer, décédée à Surin le 8 octobre 1743, et ceux du père de cette dernière, François DUnoyer, notaire à Civray (d'après Surreaux). b) peut-être Jeanne, d'après Surreaux, née vers 1744 et inhumée le 7 janvier 1754. c) peut-être Radégonde, d'après Surreaux, née vers 1747 et inhumée le 19 janvier 1754. d) peut-être Jacques, d'après Surreaux. Il est majeur, maître de ses droits et journalier à Épanvilliers en 1776, quand, le 14 avril, il vend à Messire Georges de Menoux, écuyer seigneur de la Touche de Genouillé et de la Montournie, chevalier de Saint-Louis, demeurant à la Touche, sa part dans les biens et domaines de la Montournie, comme héritier de Mre Louis de Goret, moyennant 294 livres. 6) Anne, baptisée le 28 septembre 1713 à Surin.
6. — DUNOYER (Henri), syndic de Surin, fut baptisé le 28 février 1709 à Vieux-Ruffec (Charente) et inhumé le 26 mars 1760 à Surin. Il épousa au même lieu le 2 août 1744, Marie Guillot, inhumée le 26 octobre 1759 à Surin. De son mariage, il eut : 1) Baptiste-François, qui suit. 2) Joseph, rapporté en § II. 3) Jacques, né vers 1751, mort le 9 avril 1818 à Surin, épousa le 18 septembre 1792, Françoise Coindeau, d'où : a) Antoinette, né le 22 novembre 1793 et décédée le 11 août 1795. 4) Martial, baptisé le 17 mai 1756. En 1776, il est journalier et demeure au bourg de la Péruse, et le 23 janvier, il vend à M. de Menoux ses droits sur la Montournie 270 livres (d'après Surreau). 5) Joseph, baptisé le 5 février 1758 à Surin et inhumé le 4 août 1761 au même lieu.
7. — DUNOYER (Baptiste-François), laboureur, baptisé à Surin le 10 juillet 1745 et inhumé au même lieu le 30 novembre 1790, marié, le 8 mars 1764, à Jeanne Baluteau, née vers 1735 et décédée le 4 vendémiaire an V. En 1767, il est marchand chez Coindeau. Le 7 septembre 1779, il forme avec son frère Joseph une demande en retrait de bienséance en chatellenie du Cibioux et ils opèrent le retrait des domaines aliénés par leur frère Martial. Le 28 avril 1767, il avait vendu un pré près du Moulin de Chez-Vaillant, relevant de la Seigneurie de Saint-Abre. En 1769, il est qualifié de bourgeois, quand il vend avec demoiselle Jeanne Baluteau, son épouse, demeurant à Chez-Coindeau, à Pontenier l'aîné, procureur à Civray, une rente de dix livres due par Rivaud des Ravarits, Froger de Chez-Sagaud et Brumelot du Breuil de Saint-Pierre-d'Exideuil, constituée par acte du 10 janvier 1717 (reçu Moreau, notaire à Civray) (d'Après Surreaux). Il eut au moins : 1) Joseph, qui suit.
8. — DUNOYER (Joseph), cultivateur, baptisé le 27 septembre 1767 à Surin et décédé le 12 avril 1814 au même lieu, épousa le 22 avril 1793, à Surin, Jeanne Blanc, née le 28 avril 1767 au même lieu et décédée le 1er octobre 1835 au Bouchage (16). Il eut : 1) Joseph, né le 25 ventôse an II à Surin. 2) Jean-François, né le 13 messidor an V à Surin, qui épousa 1°) Marie Rouffignat, vers 1824 à Turgon (16), puis Henriette Pastouraud, vers 1833 à Turgon. Celle-ci était veuve en 1845. De ses deux lits, il eut  a) Marie, du premier lit, mariée vers 1844 à Turgon à Louis Bordier. b) Jean-François, du second lit, marié en 1869 à Turgon à Marie Pot. 3) Jacques, marchand de sel, né le 6 ventôse an VII à Surin, qui épousa : 1° ) Marguerite Barré, décédée le 5 mars 1831 à Champagne-Mouton (16), et 2°) Jeanne Trillaud, marié le 24 juin 1833 à Civray, d'où : a) Joséphine Cécile, née le 16 juin 1834 à Civray. b) Anaïs, née le 12 mars 1837, également à Civray, qui épousa son cousin germain Pierre Dunoyer (voir ci-dessous). 4) Pierre, qui suit. 5) Jean-Baptiste, né le 18 brumaire an XIV à Surin. 6) Magdeleine, née le 18 brumaire an XIV à Surin et décédée au même lieu le 23 suivant. 7) Jean, né le 1er janvier 1809 à Surin et décédé le 12 avril de la même année au même lieu.
9. — DUNOYER (Pierre), né le 24 messidor an X à Surin, épousa vers 1834 à Turgon, Jeanne Gervais, décédée le 23 décembre 1847 en cette commune. En 1862, on ne connaît pas sa résidence, ni même s'il est encore en vie. Il eut au moins : 1) Pierre, qui suit.
10. — DUNOYER (Pierre), tailleur d'habits, né le 13 octobre 1834 à Turgon, il épousa sa cousine germaine Anaïs Dunoyer (voir ci-dessus). Il eut : 1) Joséphine, née le 31 janvier 1863 à Civray, épousa 27 avril 1880 à Turgon, Léonard Gabriel Reillaudoux.
§ II.


7. — DUNOYER (Joseph), fils d'Henri et de Marie Guillot (6ème degré, § Ier.), né vers 1746 et décédé le 14 février 1809 à Surin, était tuilier. Il épousa 1°) le 18 février 1772, à Sommières-du-Clain (86), Marie Moreau, née vers 1749 et inhumée le 3 mars 1779 ; 2°) Gabrielle Poupin, née vers 1734 et décédée le  26 juillet 1807 à Surin ; 3°) le 29 février 1808 à Surin, Rose Choisy, baptisée le 16 octobre 1775 à Mauprévoir (86). Du premier lit, il eut : 1) Louis Joseph, baptisé le 18 décembre 1772 à Sommières-du-Clain et inhumé au même lieu le 14 janvier 1773. 2) Antoinette, baptisée le 17 janvier 1776 à Sommières-du-Clain et décédée le 25 décembre 1846 à Surin, mariée le 15 pluviôse an IV à Surin, à Jacques Martin. 3) Jean-Baptiste, qui suit.
8. — DUNOYER (Jean-Baptiste), fut baptisé le 12 septembre 1778 à Sommières-du-Clain et décédé le 13 janvier 1848 à Surin. Il épousa, le 17 avril 1805 à Benest (16), Françoise Pinganaud, née vers 1786 et décédée le 26 septembre 1849 à Surin. De leur union, naquirent : 1) Marie, née le 12 novembre 1805 à Surin. 2) François, né le 19 octobre 1807 à Surin. 3) Jean-Baptiste, qui suit. 4) François, rapporté en § III. 5) Louis, né le 17 juin 1820 à Surin, épousa Marie Vergne, née vers 1829 et décédée le 7 mars 1864 à Surin. Ils eurent a) Marie-Louise, née le 16 avril 1850 et décédée le 14 mai 1853 à Surin ; b) Louis, né le 10 avril 1852 à Surin ; c) Jeanne, née le 7 septembre 1854 à Surin ; d) Alexandre, né le 27 février 1864 à Surin et décédé le 24 mars 1890 au même lieu, qui fut l'époux de Louise Balusseau.
9. — DUNOYER (Jean-Baptiste), né le 17 septembre 1810 à Surin, décédé le 8 décembre 1851 au même lieu, fut marié 1°) le 7 juin 1837 à Surin, à Marie Loubersac, née le 31 mai 1818 et décédée le 19 septembre 1843 à Surin, dont il eut : 1) Jean-Baptiste, qui suit. 2) Marie-Françoise, née le 7 octobre 1840 à Surin et décédée le 30 mars 1850 à Surin. 3) Magdeleine, née le 16 juillet 1843 à Surin.
Veuf, il se remaria, le 20 juin 1849, à Marie Déranlot, sa domestique, née le 11 novembre 1828 à Surin. De cette union, naquirent : 4) Jean, né du second le le 12 novembre 1849 à Surin. 5) Pierre, né le 13 avril 1851 et décédé le 21 juin suivant.
10. — DUNOYER (Jean-Baptiste), boulanger, né le 29 juin 1838 à Surin et mort le 18 avril 1868 à Charroux, épousa le 23 avril 1860, à Genouillé, Jeanne Metrot, née le 28 avril 1838 à Saint-Pierre-d'Exideuil. Veuve, celle-ci vint se fixer à Beauvais, dans l'Oise, où elle décéda le 4 décembre 1919. De leur union, naquirent : 1) Paul Emmanuel, négociant, né le 22 avril 1862 à Charroux et décédé le 29 avril 1918 à Beauvais, épousa Henriette Éléonore Minot. 2) Maurice, négociant, né le 9 octobre 1863 à Charroux, fut marié, le 15 octobre 1894 à Paris, 2e arrondissement, à Adèle Roszé. 3) Félix, négociant, né le 24 juin 1867 à Charroux et décédé le 1er décembre 1953 à Beauvais, fut marié à Joséphine Pauline Briard.
§ III.
9. — DUNOYER (François), fils de Jean-Baptiste et de Françoise Pinganaud (9ème degré, § Ier.), né le 6 juin 1814 à Surin et décédé le 21 mars 1864 au même lieu, épousa, le 13 janvier 1845 à Surin, Marie Rivaud, née le 16 octobre 1824 à la Chapelle-Bâton, d'où : 1) François, né le 30 novembre 1845 à Surin et mort le 8 mars 1871 au même lieu. 2) une fille née sans vie le 28 janvier 1848. 3) Marie, née le 19 juin 1850, qui épousa, le 3 juillet 1872 à Surin, Pierre Bonnaud, cultivateur, né le 10 mai 1845 au Bouchage (Charente). 4) Joseph, qui suit. 5) Jean, né le 5 mai 1856 à Surin et mort le 9 du même mois.
10. — DUNOYER (Joseph), né le 12 février 1852, épousa, le 8 septembre 1874 au Bouchage, Marie Bonnaud, d'où : 1) Juliette, née le 20 juillet 1876 à Surin. 2) Marie, née le 14 décembre 1879 à Surin, qui épousa, le 23 avril 1906 à Genouillé, Eugène Dechambe. 3) Joseph, né le 8 décembre 1882 à Surin, qui épousa, le 20 janvier 1913, Léonie Ausanie Joséphine Nerrière, née le 28 décembre 1888. 4) Hélie-Marcellin, né le 20 novembre 1885 à Surin et décédé le 26 novembre 1943 à Taizé-Aizie (Charente), qui épousa Véronique Marie-Marguerite Migaud.
§ IV.
3. — DUNOYER (Abel), greffier, décédé avant 10 octobre 1641, fils de Pierre et de N. Vaugelade (2ème degré, § Ier) était l'époux de Catherine Bonnefond, dont il eut : 1) Pierre, qui suit.
4. — DUNOYER (Pierre), avocat en Parlement, greffier de l’élection particulière de Civray, décédé avant le 2 août 1669, épousa, par contrat du 10 octobre 1641, devant Huildoc et Imbert, notaires à Civray, Jeanne Regnier, fille de Pierre, notaire royal, et d'Antoinette Guérin, en présence de Pierre Dunoyer, procureur eu siège royal de Civray, son curateur et cousin germain, et de Gabriel de Maisonneuve, confiseur du roi. De son mariage, il eut : 1) Françoise, née en 1644, fut mariée par contrat du 2 août 1669 devant Vaugelade et par cérémonie le 28 dudit mois à Civray, à André Delalande, né vers 1642, maître chirurgien à Civray, fils d'Henri et d'Élisabeth Sansault, en présence passé de Jeanne Régnier, sa mère, et d'Isaac Dunoyer, son frère, et de Benjamin Dunoyer, sieur de la Chastre. Elle était décédée avant le 16 septembre 1682, date du remariage d'André Delalande avec Marie-Anne Mailloux. 2) Isaac, qui suit.
5. — DUNOYER (Isaac), sieur du Chiron, patricien fut nommé dans le contrat de mariage de sa soeur Françoise. Il fut syndic perpétuel de la paroisse de Saint-Pierre-d'Exideuil et reçut des quittances pour la finance de l'Office des rolles des tailles, en date des 1er avril 1703, 1er avril 1705 et 10 septembre 1712. Il fut inscrit d'office dans l'Armorial d'Hozier et portait « de gueules au château d'or ». Il avait épousé, le 20 septembre 1674, au temple de Sauzé-Vaussais, Marie Dupont, fille de Jean, sieur du Magnou, et de Marie Imbert, dont il eut : 1) Marie, mariée le 12 janvier 1699 à Charles de Pressac, écuyer, sieur des Isles, de la paroisse d'Empuré (Charente). 2) Suzanne, née vers 1686 et inhumée le 22 mai 1697 à Saint-Pierre-d'Exideuil (86). 3) Charlotte-Madeleine, mariée à Saint-Pierre-d'Exideuil, le 4 novembre 1711, à Pierre Dupont, avocat à Civray, fils de Pierre Dupont, sieur de la Martinière, et de Magdeleine Prévost.
§ V.
3. — DUNOYER (Pierre), procureur au siège de Civray, fils puîné de Pierre et de N. Vaugelade (2ème degré, § Ier), fit un échange le 29 septembre 1631 et était décédé avant le 23 mai 1645 (d'après Surreaux). Il avait épousé à Civray, le 12 septembre 1621, Françoise Caillabeuf, dont il eut : 1) François, qui suit. 2) Françoise, née en 1622, fut mariée, le 23 mars 1645, à Isaac Bertrand, apothicaire à Civray. Le 9 juin 1660, elle signa au mariage d'Isaac Deschamps, sergent royal, avec Marie Huildoc, et le 1er décembre 1677, elle requit avec son mari et ses frères et soeurs pour l'inventaire après décès des biens de sa mère. Elle abjura la religion réformée le 18 janvier 1686, à Saint-Gaudent, avec Marthe et Marie, ses deux filles. 3) Marie, qui épousa, par contrat du 2 décembre 1657, à Civray, Pierre Baillot, sieur des Moulins, notaire royal. Ils ont eut un fils, Pierre, qui est décédé le 20 août 1685, car à cette date, nous trouvons : "Certificat de la mort de Pierre Baillot, dit l'Arcange, fils de Pierre Baillot, notaire royal, et de Marie Dunoyer, sa femme, soldat en la compagnie de Messire de Roussillon, capitaine au Régiment de Toulouse, décédé à l'hôpital de Maubeuge". Elle était veuve de Pierre Baillot en 1660, épousant en deuxièmes noces, Louis Rivaud, sieur des Verdonnières, veuf de Jeanne Dupont, et décédé avant le 15 septembre 1677, date de l'inventaire après décès de sa succession. 4) Pierre, maître ès arts et en théologie. Il fut l'époux de Julie Pèlerin, fille de Jean, notaire et procureur à Chef-Boutonne, et de Julie Perreau. Il assiste, le 4 novembre 1671, à Chef-Boutonne, au mariage de son beau-frère Perreau Pèlerin, procureur, avec Charlotte Massiot. Surreaux indique que le 7 juillet 1665, il est ministre à Saint-Même, en Angoumois et vend à son beau-frère Louis Rivaud, sieur des Verdonnières, une maison à Civray (dans la rue allant des Halles au Canton Besseorgueil), pour 400 livres. Le 25 mars 1669, il est ministre à Tonnay-Charente et signe au mariage de Louis Bertrandet de Françoise Dunoyer. Le 1er décembre 1677, il est ministre à Sauzé et requiert pour l'inventaire des biens de sa mère Françoise Caillaboeuf. Il fut frappé d'interdiction par le Synode protestant de 1679 et émigra en Hollande, ses héritiers furent mis en possession immédiate de ses biens. Le Pasteur Lièvre, dans son Histoire des Protestants du Poitou, le désigne ainsi : "C'était un homme d'une piété sincère quoique parfois mal entendue, si nous en jugeons par un voeu consigné par lui, en 1679, sur l'une des gardes de l'Ancien Testament dont il se servait habituellement et que nous a montré M. Bonsergent. Nous ignorons pour quel motif le synode de la paroisse le frappa d'une interdiction. Après la révocation, il alla s'établir en Hollande avec sa femme.". Il eut a) Françoise, qui épousa Antoine Gratereau, sieur de Vervant, receveur au bureau des traites à Civray. b) Jean, baptisé le 2 septembre 1671 à Chef-Boutonne. Son parrain est Isaac Bertrand, apothicaire. C'est probablement lui qui fut inhumé le 1er novembre suivant au même lieu. c) René, baptisé le 10 septembre 1684 à Chef-Boutonne. L'enfant fut présenté par sa soeur Françoise. 5) Jeanne, qui épousa Jean Rivaud, procureur au siège de Civray, ce dernier étant veuf de Jeanne Bouchon. De son mariage, elle eut Gabrielle, avec qui elle fuya lors de la révocation et qui mourut en Allemagne. Elle avait emporté son bien en argent et la succession de sa fille fut partagée entre les enfants du premier mariage de Jean Rivaud. Elle épousa par la suite, le 20 décembre 1687, à Lunebourg, Joseph de Casaucau, ancien ministre de Civray, fut inhumée le 5 juin 1732 au même lieu.
Joseph de Casaucau était originaire d'Oloron-Sainte-Marie, en Béarn. Il était arrivé en mars 1681 à Civray, succédant à Philippe Masson, alors en fuite en Hollande. Réfugié, il fut ensuite le pasteur de l'église réformée de Zell, et mourut le 25 juin 1719 (Archives Historiques de la Saintonge et de l'Aunis, tome 13, 1885).
4. — DUNOYER (François), sieur de Béraut, maître apothicaire à Civray, était l'époux de Catherine Caillaud et décéda avant le 13 décembre 1677. De son mariage, il eut : 1) Isaac, qui suit.
5. — DUNOYER (Isaac), né vers 1644 et inhumé le 27 avril 1710 à Poitiers, était procureur au présidial de Poitiers. Il fut inscrit d'office dans l'Armorial d'Hozier et portait « parti d’argent et de gueules, au noyer de sinople, brochant sur le parti ». Il fut marié le 8 février 1689 à Poitiers, à Marguerite Poignand, fille de Jean, sieur de la Brumeau, et de Françoise Desnué, dont il eut : 1) Marguerite Catherine, baptisée le 13 décembre 1689 à Poitiers et inhumée le 18 janvier 1739 au même lieu, mariée le 28 avril 1716 à Jacques-François Mallet, avocat au Présidial de Poitiers (d'où postérité). 2) Jean-Gabriel, qui suit. 3) Jeanne Suzanne, baptisée le 22 août 1695 et inhumée le 10 janvier 1752, marié le 24 juin 1711 à Poitiers à Henri Bourdin, sieur de Fréville, procureur au Présidial. 4) Suzanne Charlotte, baptisée le 7 février 1697 et inhumée le 17 septembre 1776. 5) Isaac Samuel, baptisé le 27 septembre 1698 à Poitiers. 6) Marie-Anne, baptisée le 5 avril 1700. 7) Pierre Olivier, baptisé le 26 mai 1700 à Poitiers. 8) Jean-François, baptisé le 9 février 1705. 9) Philippe Nicolas, baptisé le 9 mai 1708 à Poitiers et inhumé le 27 mars 1761 à Chavagnes-les-Redoux (Vendée), marié le 24 novembre 1733 à Chaix (Vendée), à Marie-Thérèse Denfer, née vers 1712 et inhumée le 22 avril 1747 à Chavagnes-les-Redoux. Il eut a) Jean, baptisé le 20 octobre 1743 à Chavagnes-les-Redoux. b) Thérèse Renée, baptisée le 10 octobre 1746 à Chavagnes-les-Redoux, mariée le 10 février 1766 à Sérigné (Vendée), Jean-Marie Lamoureux. c) Françoise, mariée le 4 août 1767 à Anxaumont (Vienne), à François Fouché d'Aubigny, bourgeois de la ville de Poitiers, fils de François et de Louise Flammant. Le mariage, officié par le curé d'Anxaumont, fut célébré dans la chapelle de Beaulieu.
6. — DUNOYER (Jean Gabriel), né vers 1693 et inhumé le 27 août 1770 à la Rochelle, par. Saint-Jean-du-Pérot, fut seigneur de Goupillon, écuyer, conseiller du roi et receveur général des domaines et bois de la généralité de la Rochelle, ainsi que l'un des 75 conseillers de l'hôtel de ville de Poitiers en 1722. Le 9 mars 1738, il fait inhumer Jean César, esclave lui appartenant, décédé du jour précédent. Jean Gabriel Dunoyer fut marié le 10 février 1722, à la Rochelle, par. Saint-Jean-du-Pérot, à Jeanne Misset , née vers 1706 et inhumée le 6 novembre 1778 à Saint-Louis de Rochefort, fille de messire Patrice, écuyer, brigadier des armées de Sa Majesté catholique et gouvernement d'alliance en Espagne. On trouve en date du 17 août 1773 la Confirmation par dame Jeanne Misset, veuve de Jean-Gabriel Dunoyer, écuyer, conseiller du Roi, receveur général des domaines et bois de la généralité de la Rochelle, demeurant à Rochefort, dame Jeanne-Marie-Marguerite-Catherine Dunoyer, épouse de M. Augiat, ingénieur en chef de la marine à Rochefort, et autres, d'une transaction passée à l'occasion d'une rente envers la famille Beauharnais (Merillion, notaire à Rochefort). De son mariage, il eut : 1) Patrice, baptisé le 7 et inhumé le 8 mars 1724 à la Rochelle, par. Saint-Jean-du-Pérot. 2) un autre Patrice, baptisé le 3 novembre 1725 à la Rochelle, par. Saint-Jean-du-Pérot. 3) Thomas, baptisé sous le nom de Jacques Élisabeth le 26 janvier 1727 et inhumé le 6 janvier 1729 à la Rochelle, par. Saint-Jean-du-Pérot. 4) Jean Henry, né le 27 et baptisé le 29 décembre 1729 à la Rochelle, par. Saint-Jean-du-Pérot, ses parrain et marraine furent Henri Bourdin, sieur de Fréville, et Marguerite Dunoyer. 5) un enfant non prénommé, baptisé en danger de mort par Monsieur de la Faye, chirurgien, le 14 février 1732, puis a reçu l'administration de cérémonies particulières du baptême le 6 avril 1736 à la Rochelle, par. Saint-Jean-du-Pérot et enfin baptisé Louis le 23 décembre 1736 en présence de ses parrain et marraine : très haut très puissant et très illustre prince monseigneur Louis de Lorraine, prince de Pons et de Mortagne, et très illustre princesse Madame Élisabeth de Roquelaure, princesse de Pons, son épouse. 6) Jeanne Marie Marguerite Catherine, baptisée le 6 juillet 1733 à la Rochelle, par. Saint-Jean-du-Pérot, inhumée le 2 mars 1783 à Rochefort, par. Saint-Louis, mariée le 4 septembre 1758 au même lieu, à Onézime Augias,  né vers 1716 et inhumé le 22 février 1780 à Rochefort, par. Saint-Louis, ingénieur en chef de la marine au port de Rochefort, fils du capitaine de port de la marine de Saint-Domingue au Petit Garenne, et de dame Langlois. 7) Marie Suzanne Charlotte, baptisée le 20 novembre 1735 à la Rochelle, par. Saint-Jean-du-Pérot, en présence de ses parrain et marraine Philippe Nicolas Dunoyer et Suzanne Charlotte Dunoyer.
§ VI. branche de Bois-Bertrand (sans jonction)
1. — DUNOYER (Benjamin), sieur de Bois-Bertrand, était avocat en parlement et sergent royal en la ville de Civray, d'après un acte du 24 décembre 1622 (EN 574). D'après l'inventaire après décès de son petit-fils Antoine, on trouve également l'acte suivant : « ... un contract d'achat eut fait entre Mr Benjamin Dunouyer & dame Jeanne Martin du lieu & mestairye de Coussay en datte du vingt-quatre de fév. 1630, signé Huildoc & Guiot not. royaux, cotté et paraphé... ». Un second article de l'inventaire après décès évoque le père et le fils : « ... un contract passé entre le sr de boisbertrand et le sr de la grange son fils par lequel le fils s'oblige d'amortir la rante de cent livres du lieu & mestairie de coussay en date du quatrième sepbre 1630, a signé Huildoc, nore et cotté et paraphé... ». En 1627, Pierre et Benjamin Dunoyer, son père, firent l'acquisition de rentes à la Croix du Breuil, à Villaret. Il fut le père de : 1) Pierre, qui suit. 2) Benjamin, sieur de la Chastre (Genouillé), qui fut avocat en Parlement en 1645, puis conseiller du Roi, assesseur en la maréchaussée de Civray et juge à Saint-Maixent (Deux-Sèvres) en 1657. Il habitait à la Grange du Bois, paroisse de Chaunay en 1645 et fit diverses acquisitions entre 1645 et 1650. Il avait épousé, par contrat du 15 février 1637, Jeanne Dubois, fille de Jean et de Nohémy Dunoyer et se séparèrent de biens par sentence du 21 juin 1659. Il assistait à l'inventaire après décès d'Antoine Dunoyer, sieur des Brouhes, en qualité de grand-oncle des enfants du défunts. Il était décédé avant le 8 août 1671, date à laquelle sa veuve contracte une sentence contre Pierre Dunoyer, sieur de la Grange, neveu du défunt et son unique héritier, afin de récupérer la part matrimoniale de son contrat de mariage (EN 575). 3) Joseph, rapporté en § VII. 4) Suzanne, qui fut mariée vers 1646, d'après Surreaux, à Jérôme de la Maisonneuve.
2. — DUNOYER (Pierre), sieur de la Grange, qualifié de noble homme, est décédé avant le 2 mars 1640. Il épousa Françoise de La Duguie, fille d'Antoine, sieur de Boisrond, et de Françoise de Bassac (v. de LA DUGUIE et de BASSAC) : d'après l'inventaire après décès d'Antoine, un contrat de mariage est passé le 23 août 1624, reçu par Hersant, notaire à Poitiers. De leur mariage, ils eurent : 1) Antoine, qui suit. 2) Pierre, écuyer, sieur de la Grange, avocat au siège de Civray, qui naquit vers 1625 et qui fut inhumé le 11 janvier 1686 à Saint-Gaudent. Un inventaire après décès est établi le 11 février suivant devant Vaugelade. Il avait épousé, par contrat de mariage en date du 13 décembre 1655, reçu par Amiraud et Fruschard, Marie Marescal, fille de Moïse, originaire de Rom (Deux-Sèvres), et en secondes noces de Marie Guillot. De ses union, naquirent a) Magdeleine, qui épousa par contrat de mariage du 16 septembre 1686, devant Faissolle, notaire à Rom, Louis Richard, maître perruquier, puis, veuve, par contrat de mariage du 9 janvier 1697, César Marchand, sergent du marquisat de Couhé. b) Marie, agit sous l'autorité de Louis Gaschet, maître chirurgien à Brux durant l'inventaire après décès de son père. Elle épousa par contrat de mariage du 24 avril 1686, devant Faissolle, Isaac Richard. Elle était décédée avant le 29 novembre 1704, date à laquelle son veuf épousé, à Pranzay (86), Louise Jousset. c) Pierre, et d) Benjamin, du second lit, qui furent, tous deux, sous l'autorité de René Martin, maître chirurgien à Melle. 3) Catherine, qui était l'épouse de Paul Chein, sieur de Périssac, de Limalonges (v. CHEIN) et fut la bénéficiaire du testament de sa mère, par acte du 23 avril 1660, devant Surreau.
3. — DUNOYER (Antoine), sieur des Brouhes, fut l'époux de Marie Crozé, fille d'Isaac Crozé, sieur de la Roche, et de Jeanne Pontenier, petite-fille du pasteur de Civray Jacques Crozé (voir l'article CROZÉ). Il fit une vente le 27 février 1663 et apparut sur la contrat de mariage entre Jacques Dunoyer, sieur de Breuillac, et de Françoise Maron. Il était mort avant le 2 août 1666, date de l'inventaire de ses biens, reçu par Surreau (en présence de Benjamin Dunoyer, sieur de la Chastre, et de Jean Dupont, procureur au siège royal de Civray, respectivement grand-oncle et cousin issu de germain des enfants mineurs dudit feu). Cet inventaire, nous dit Surreaux, nous paraît intéressant à connaître, car en plus de parents de Pierre Dunoyer et de sa femme, il nous indique de quoi se composait une partie du patrimoine d'un bourgeois aisé vers 1660. Bourgeois, qui devait avoir quelques prétentions à la noblesse puisqu'il est qualifié de "noble homme" dans l'inventaire en question. Suite au décès de Pierre Dunoyer, sieur de la Grange, Marie Crozé requit pour la visite de la métairie des Brouhes, à Saint-Gaudent, en date du 10 juin 1686, en tant que tutrice de ses enfants mineurs, devant Pascault. Elle sembla en avoir récupéré la jouissance, car elle vivait aux Brouhes en 1689. Marie Crozé est toujours veuve d'Antoine Dunoyer en 1683, puis fut mariée à Jean Petit avant 1686. Veuve de nouveau, elle fut inhumée le 26 octobre 1701, à Savigné. De leur union, naquirent : 1) Catherine, épouse de Jacques Petit, sieur de la Bougonnière, fils de Jean et de Françoise Imbert. Louis Dunoyer, sieur de La Fond, demeurant au Brouhes de Saint-Gaudent, fait un testament en la faveur de sa cousine Catherine le 27 février 1684. Elle était "gisant au lit, malade" lorsqu'elle fit son testament en date du 1er juillet 1686, en faveur de son mari. Le couple vit alors au village de la Pigerie, à Savigné (86). En 1703, le couple habite au lieu noble d'Ardilleux (Deux-Sèvres), où se maria leur fille aînée Françoise Petit (mon ancêtre). Catherine Dunoyer mourut entre 1705 et 1717, puisque Jacques Petit était remarié à Anne Luquotau mariage de leur fille Marie Petit, qui épouse le 7 septembre 1717, à Hanc (79), Jean Métayer, fils du sieur de Mellejeu. 2) Pierre-Isaac, qui suit. 3) Benjamin, sieur de la Pigerie, apothicaire à Civray, marié, le 14 septembre 1693 à Saint-Gaudent (86), à Marthe Bertrand, fille de Louis, maître apothicaire, et de Françoise Dunoyer, en présence d'Isaac-Pierre Dunoyer et de Jacques Petit, ses frère et beau-frère. Le 29 août 1703, lieutenant de la milice bourgeoise de Civray et demeurant à Marigné, il vend cette charge à Guillaume Nicot, perruquier à Civray, en laquelle il a été nommé par les habitants de la ville assemblés, et confirmé par M. de Moupeoux, intendant de la province (d'après Surreaux).
4. — DUNOYER (Isaac-Pierre), sieur des Brouhes, fut commissaire garde d'artillerie au fort du Mortier, citadelle de Brisach en Alsace, décédé après le 18 mai 1712, car à cette date, il habite Civray et reçoit quittance de demoiselle Fradin, veuve de Jean Vaugelade. Il avait épousé Catherine Vaugelade, dont il eut : 1) Catherine-Jeanne, baptisée le 31 août 1692 à Saint-Gaudent. 2) Gabrielle-Marie, baptisée le 20 septembre 1695. 3) Gabrielle-Madeleine, née le 1er mai 1699.
§ VII. branche de la Touche
2. — DUNOYER (Joseph), notaire royal, mort avant 1659, fut l'époux d'Anne Guény, dont il eut : 1) Isaac, sieur de la Touche et des Pierrières, vivait à Condac en 1659 et à Ruffec en 1661. Il était l'époux de Jeanne Messignac. Il mourut avant le 6 décembre 1703, date à laquelle Daniel Messignac, sieur des Vallées, affermant pour son compte et Jeanne Messignac, sa veuve, demeurant à Ruffec, en Angoumois, passe une transaction avec René Dunoyer et Marie Nérault, sa femme, habitant aux Maisons Blanches, paroisse de Limalonges. Le testament de sa soeur Marie fit bénéficié ses deux enfants a) Isaac et b) Anne. 2) Marie, née vers 1637 et inhumée le 20 décembre 1700 à Civray. Elle épousa, par contrat du 6 février 1657 devant Vaugelade, Isaac Broussard, en présence de Benjamin Dunoyer, sieur de La Chastre, son oncle paternel, conseiller du Roi et assesseur en la maréchaussée de Civray, Isaac Dunoyer, sieur de La Touche, son frère, Jérôme de la Maisonneuve, sieur du Puy de Mani, son oncle, Pierre Dunoyer, sieur de La Grange et de Paul Chein, sieur de Périssac, avocat, ses cousins germains. Elle était veuve lorsqu'elle testa, le 11 août 1686 devant Vaugelade, en faveur de ses neveux Isaac et Anne Dunoyer, enfants d'Isaac. 3) René, sieur de la Touche, né vers 1641, fut inhumé le 27 septembre 1705 à Civray. Il fut parrain le 31 mars 1669 à la Milière de Romagne. Il était marchand au Breuil de Saint-Pierre-d'Exideuil en 1682 et procureur syndic de la paroisse en 1694. Il épousa Madeleine Nérault, dont il eut a) Madeleine, baptisée le 25 octobre 1682 à la Milière de Romagne, qui épousa, le 4 novembre 1711 à Saint-Pierre-d'Exideuil, Pierre Dupont, veuf de Louise Drouhault, fils de Jean, marchand et archer de la maréchaussée de Civray, et de Marie  Desmier. b) Catherine, baptisée le 17 septembre 1685 à Civray et inhumée le 29 mai 1709 à Saint-Pierre-d'Exideuil. c) Louise, baptisée le 9 avril 1687 et inhumée le 7 juillet 1688 à Civray. d) peut-être Isaac, vendeur d'épingles, marié, le 6 juillet 1705 à Civray, à Françoise Cante, servante (il est peut-être un fils d'Isaac et de Jeanne Messignac). Benjamin Dunoyer, sieur de la Pigerie, est cité dans ce mariage comme cousin second (ce qui peut vouloir dire des cousins issus de germain).
Sources : Histoire des familles du Poitou, MM. Beauchet-Filleau, tome 3, p.217 et 218. La commune de Surin, René Surreaux (principalement le texte en italique). Registres paroissiaux, divers liasses notariales, état civil de la Vienne, des Archives Départementales de la Vienne.

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